mercredi 28 juillet 2010

Seizième étape : Ersingen (près de Ulm)- Dillingen (Bavière)


25 juillet 2010
Distance : 84 km
Distance cumulée : 1370 km
Départ 9h45 et arrivée à 6h30
Dénivelée positive approximative : 370 m.
Le matin, la « colonie » française est partie en ordre dispersé, Yves qui voulait partir vers 8h30 a finalement retardé son départ mais il était le premier à partir. On s'est donné RV à Dillingen. L'étape était tranquille. Nous avons fait une visite éclair du centre de Ulm, très étonnant avec le mélange de styles d'architecture : une cathédrale majestueuse dont la tour est en restauration, une bibliothèque en pyramide construite en verre et le bâtiment de la mairie aux façades entièrement recouvertes de peintures. Sur la place devant la mairie une fanfare jouait de la musique classique. Les gens l'écoutaient religieusement et l'applaudissaient chaleureusement après chaque partition.
Sur les routes stabilisées de l'EV6, nous avons connu beaucoup de difficultés à rouler. Elles ne sont pas faites pour les trikes surtout avec remorque. A la moindre pente, la roue arrière commence à patiner.
Arrivés au camping, on retrouve la totalité de l'équipe de la veille. Notre campement se site juste au bord du Danube. C'est un endroit assez étroit mais sympathique. Comme toujours, nos engins attirent l'attention de beaucoup de gens, en particulier un français qui demande comment on peut rouler avec un tel objet. Nous avons mangé ensemble dans le restaurant du camping, le personnel était agréable, la nourriture correcte et servie en grande quantité, arrosée avec de la bière proposée dans des chopes de 50 cl !
Le paysage autour du Danube change sans cesse. Au départ, nous avions roulé à travers des gorges hautes d'une cinquantaine de mètres dont les roches étaient couvertes de végétation, mais ce paysage n'avait duré que quelques dizaines de km. Ensuite le lit du fleuve s'est élargi et les parois qui l'entouraient ont quasiment disparu. Le débit du fleuve augmente rapidement et la largeur du lit s'élargit considérablement. Désormais, de méandre en méandre, de barrage en barrage, parfois en ligne droite aménagée, le Donau (pour les germaniques) poursuit son chemin majestueusement.

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